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shantaram

23 septembre 2008

ATTENTION EVENEMENT ! 24 heures de raga en direct sur internet

ragga24 heures de raga en direct sur internet
L'Inde : la nuit, le jour

Du samedi 27 septembre, 18h au dimanche 28 septembre, 18h

Pour la première fois à la Cité de la musique, vingt-quatre heures de concert ininterrompu par les plus grands maîtres du genre, sur scène et sur internet en simultané.

Vivez une expérience temporelle unique à la rencontre du raga et des traditions musicales de l'Inde.

"Ces 24 heures autour du raga déclineront, à travers une diversité d’expressions de la musique et de la danse indiennes, l’extraordinaire palette d’émotions que constitue le monde du raga.
En mettant en présence des artistes venus de l’Inde du Nord et de l’Inde du Sud, en donnant à entendre et à voir des formes à la fois populaires, savantes, chorégraphiées, chantées ou instrumentales, il s’agit d’éclairer toute la richesse des
ragas, ces modes musicaux qui forment l’un des édifices les plus complexes de la musique orientale.
Qu’ils soient des grands maîtres de traditions savantes, des représentants des danses classiques comme le
kathak ou le mohiniattam, des musiciens populaires tels ceux du Rajasthan, les artistes invités créeront une réelle stimulation artistique au fil de ces 24 heures, qui, au-delà de la simple performance, se veulent

avant tout l’occasion d’une expérience musicale basée sur l’émotion et la contemplation.

La musique savante hindoustanie est représentée par Amjad Ali Khan, légendaire par sa manière de jouer du sarod ; par Kaushiki Desikan-Chakraborty, fille du chanteur Pandit Ajoy Chakraborty et nouvelle révélation du chant khyal ; ainsi que par les Gundecha Brothers de Bhopal qui, à la suite des frères Dagar, ont su préserver la ferveur sacrée du dhrupad.
Sudha Ragunathan, avec son interprétation d’un sobre raffinement, et Shashank, avec la profondeur de son jeu sur la flûte bansuri, s’affirment comme les nouveaux maîtres de la musique carnatique. La tradition de l’Inde du Sud est également présente avec la musique rituelle des temples, jouée par le long hautbois nadhaswaram, et avec la danse mohiniattam, dans laquelle Vishnou s’incarne en une nymphe.
Enfin, le Rajasthan, qui est le dernier refuge des grandes traditions chantées des castes
manghaniyar et langa : c’est là que, à Jaipur, continue de vivre l’une des trois écoles de la danse virulente et rythmique du kathak."

à écouter en direct sur le site internet www.sallepleyel.fr

>> Pour voir un extrait vidéo
>> Pour connaître le programme des 24 heures

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10 septembre 2008

Deepika, sacrée femme la plus sexy du monde

Deepika, sacrée femme la plus sexy du monde par un magazine indien, est de retour au cinéma
Extrait d'un article en ligne sur le portail Aujourd'hui l'Inde
Texte complet

Afficher l'image Deepika Padukone est aussi l'égérie de nombreuses marques.[Découverte l’année dernière dans Om Shanti Om, l'actrice Deepika Padukone sera à nouveau sur les écrans indiens à partir du 15 août dans la comédie romantique bollywoodienne Bachna Ae Haseeno (Méfie toi des jolies femmes).


Deepika Padukone est aussi l'égérie de nombreuses marques.

22 ans, un physique de rêve et tous les réalisateurs à ses pieds. Il aura suffi d'un film pour faire de Deepika Padukone, une star incontournable du cinéma indien. En 2007, dans Om Shanti Om, elle éblouissait Shahrukh Khan avec ses robes seventies et ses chorégraphies glamour. Ce double rôle dans le plus gros succès du box office indien de l'année dernière, lui a valu le prix du meilleur espoir féminin.

 

Le magazine indien Maxim ne s'y ait pas trompé non plus. Il vient de la sacrer femme la plus sexy du monde dans l'édition du mois d'août. [...]

Un journaliste spécialiste de Bollywood explique que "Deepika a tout pour être une super star : la personnalité, l'allure et les yeux. Elle est aussi très talentueuse. Elle a la même stature que Shahrukh Khan et arrive comme une bouffée d'air frais".

 

Dans son nouveau long-métrage, elle interprète Gayatri, une "NRI girl" (une Indienne de l'étranger) de Sydney qui débarque en Inde. [...] Le tournage de Bachna Ae Hasseno (Méfie toi des jolies femmes) a emmené les acteurs dans le monde entier de Venise à Zurich en passant par Rome et Sydney.
Le site officiel du film 

 

Le tube du film s'appelle Khuda jaane (Dieu seul le sait). "C'est ma chanson préférée, explique Deepika, car c'est la première chanson romantique que je chante avec Ranbir…"

23 avril 2008

Regards sur Marrakech & Essaouira

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Une des nombreuses rues de la Médina de Marrakech

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Le port d'Essaouira

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Les embouiteillages de Marrakech

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La place Jama Fna

22 avril 2008

Mardi 22 avril 2008 à partir de 22h45 : Inde 2025 Documentaire sur Arte

Quel sera le visage de l'Inde en 2025 ? Grâce à une croissance record, ce pays est devenu l'un des moteurs de l'économie mondiale. Mais arrivera-t-il à transformer cet essai en une prospérité durable ? Une fascinante immersion dans le présent et le futur de la plus grande démocratie du monde.

Mardi 22 avril 2008 à partir de 22h45
Documentaire (France, 2007, 105mn) ARTE F
Réalisateur: Mathilde Damoisel

Et surtout si vous ne pouvez pas être derrière votre écran ce soir là ou que vous oubliez la date revoyez ce documentaire durant 7 jours depuis le site http://plus7.arte.tv

Présentation du documentaire

Grâce à son dynamisme et aux grandes réformes de 1991, l'Inde est devenue l'une des locomo- tives de l'économie mondiale, surfant avec succès sur la cyber-révolution. Dans des centres d'appels où il est interdit de parler une autre langue que l'anglais, les coolies high-tech tra- vaillent à distance et à moindre coût pour des entreprises britanniques ou américaines. Maintenance informatique, gestion des ressources humaines... ils gèrent de plus en plus de tâches. Attirés par ce renouveau, les "cerveaux" commencent à revenir d'exil. Mais ce boom économique demeure fragile et ne profite pour l'instant qu'à une minorité d'Indiens. La classe moyenne supérieure ne repré- sente que 40 millions de foyers dans un environnement majoritairement rural où un tiers des habitants vit avec un dollar par jour... Ce pays qui sera le plus peuplé du monde en 2025, avec environ 1,4 milliard d'habitants, arrivera-t-il à répartir également les fruits de la croissance ?

India boom
Magarpatta City, ses bureaux high-tech, ses espaces verts et ses panneaux solaires. Symbole du boom économique indien, cette ville modèle, à la fois prospère et écolo, est le point de départ d'un passionnant voyage dans le sous-continent. Fera-t-elle des émules où s'agit-il d'un mirage ? S'inspirant du travail de prospective des experts du Forum économique mondial, ce documentaire tente dans sa première partie d'imaginer les évolutions possibles de l'économie indienne à l'horizon 2025.

La deuxième partie est consacrée à l'agriculture, indissociable du développement du pays. Celle-ci doit se réformer pour parvenir à nourrir une population en galopante expansion et permettre aux paysans de vivre de leurs terres. Quelle forme prendra cette deuxième révolution verte ? Là encore, plusieurs scénarios - modèle tradi- tionnel, alliance avec la grande distribution - sont envisagés.

Dernier volet, "L'Inde, une superpuissance ?" évoque la place et le rôle de cette démocratie géante sur l'échiquier mondial. De nombreux intervenants, majori- tairement indiens - intellectuels, entrepreneurs, économistes, agronomes... -, nous aident à prendre le pouls vif et désordonné de ce pays. Parmi eux, l'écrivain Pavan K. Varma, M. S. Swaminathan, le père de la première révolution verte, Vandana Shiva, la pasionaria de l'écologie, le politologue Christophe Jaffrelot. Bidonville, supermarché, école privée, rédaction du Vogue indien, coopérative agricole... les reportages complètent ces éclairages et nous font découvrir les multiples facettes d'une nation en mutation. À l'image de son objet d'étude, un documentaire foisonnant et captivant.

Plus d'infos sur cette page notamment d'autres reportages super intéressants et aussi des photos :
http://www.arte.tv/fr/histoire-societe/Inde-2025/1996506.html

21 janvier 2008

Documentaire sur les Hijras - sur Arte Mardi 22 janvier

Ne ratez pas ce superbe documentaire sur les Hijras demain sur Arte à 22h35 !

Des saris et des hommes

Titre original : Between the lines - Indiens drittes Geschlecht

Film, documentaire
Nationalité : allemand

Réalisateur : Thomas Wartmann

1HISTOIRE :A Bombay, une photographe rencontre trois «hijras», des Indiens travestis ou transsexuels, qui lui font découvrir leur quotidien, entre danse, mendicité et prostitution.

RESUME :Pour les besoins d'un livre, Anita Khemka prend des clichés des «hijras», ces Indiens maquillés et drapés de saris comme les femmes. Sur une plage de Bombay, elle fait ainsi la connaissance d'Asha, un homme castré, et lui demande de bien vouloir lui faire découvrir l'univers de cette mystérieuse communauté, à laquelle on attribue des pouvoirs de bénédiction et de malédiction...

AVIS :Emaillé de propos parfois très crus, ce documentaire souligne le mélange de fascination et de répulsion exercé par la communauté transsexuelle sur le reste de la population indienne.

Rediffusion le mardi 29 janvier à 00h30

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9 janvier 2008

Sarkozy en Inde: problème pour le protocole si Carla Bruni l'accompagne

1559033821_sarkozy_en_inde_probleme_pour_le_protocole_si_carla_bruniNEW DELHI (AFP) - Les autorités indiennes seront confrontées à un casse-tête concernant le protocole à mettre en place si Carla Bruni accompagne Nicolas Sarkozy à l'occasion de la visite officielle du président français le 24 janvier en Inde affirme samedi la presse indienne.

Paris a fait savoir à New Delhi que la jeune femme était susceptible de l'accompagner lors de cette visite de plusieurs jours, a indiqué l'agence indienne PTI.

Mais selon l'agence, le ministère indien des Affaires étrangères s'interroge sur la place à donner à Carla Bruni dans le protocole. Celle-ci ne pourrait accompagner M. Sarkozy dans une cérémonie officielle, car "une petite amie n'est pas considérée comme une épouse", a affirmé de son côté le quotidien Indian Express, qui traite le sujet à la une.

"C'est peut-être la première fois que nous sommes confrontés à une telle situation", a déclaré un représentant du ministère indien des Affaires étrangères, cité par le journal, précisant que Paris et New Delhi avaient des discussions à ce sujet.

M. Sarkozy sera l'invité d'honneur des cérémonies du Jour de la République, le 26 janvier, qui marquent l'entrée en vigueur de la constitution indienne en 1950.

AFP - Samedi 5 janvier, 10h58

Je trouve pour ma part irresponsable de la part d'un président de venir en voyage officiel avec sa petite amie surtout quand on sait qu'il n'est pas encore divorcé .. et qu'en plus ça se passe en Inde. La moindre des choses quand on va dans un pays c'est de respecter les traditions.

Que le commun des mortels emmène sa secrétaire avec qui il trompe sa femme en voyage d'affaires passe encore mais le président se doit de donner l'exemple. Le coup du "et ben au moins ça prouve que c'est un homme comme les autres" ne justifie pas qu'il étale sa vie privée .. Gare à la confusion des genres entre people et politique .. Un nouveau genre est donc à la mode maintenant polipeople ou peoplitique.

Le premier désigne un politique qui se la joue people. on connaissait déjà des Chirac et autres Royal ou Strauss Kahn en couverture de Gala. Le deuxième désigne le people qui fraye dans les cercles politiques .. comme s'il voulait nous prouver qu'il n'a pas que le physique ou la célébrité ! Comme disait Carla dans sa chanson "Même si je suis top"

Même si je suis top
Ne soyez pas myopes
Et vous verrez que le meilleur
Se trouve à l'intérieur
Même si je suis top
Ne soyez pas myopes
Car question solidarité
Je n'manque ni d'atout ni d'attrait

Un vrai programme politique !! Carla devrait bien s'entendre avec Rachida.

31 décembre 2007

Vous aimez la musique ? Découvrez le festival des Musiques sacrées à Fès

Vous qui aimez les musiques du monde, vous ne devez pas rater ce festival qui a lieu chaque année depuis 13 ans à Fès au début de l'été.

Riche d'une histoire culturelle centenaire, Fès est le lieu rêvé pour accueillir la diversité et la grâce des musiques du monde, honorant un même dieu, celui de l'ouverture vers « les voies de la sagesse ». Mohamed Kabbaj, président du festival, explique lui-même que le Festival des Musiques sacrées du monde œuvre « pour que la diversité et le dialogue soient les hôtes de Fès, berceau de convivialité culturelle et spirituelle, à l'image de l'avenir qu'il nous appartient de bâtir ». Le message est clair…

Pendant des siècles, Fès a accueilli de nombreux artistes, intellectuels et savants. Son ouverture culturelle et son activité spirituelle ont rayonné très longtemps sur l'Orient et l'Occident, en particulier grâce à ses medersas et à sa célèbre université, la Qaraouiyyîn, édifiée en 857 et considérée comme la plus ancienne du monde.
C'est aussi la beauté de Fès qui attire. Sa richesse architecturale, les dédales bruyants et poussiéreux de son immense médina lui donnent un charme complexe. Les organisateurs ont donc bien fait de disséminer les concerts dans plusieurs lieux de la ville, pour permettre aux visiteurs de régaler leurs yeux en même temps que leurs oreilles. On pourra assister aux concerts sur la place Bâb Makina, constituée de deux places entourées de portes, où se déroulaient jadis les cérémonies officielles ; dans le musée Batha, construction andalouse du XIXème siècle ; et sur la place de l'Arc de Triomphe du site romain de Volubilis, au pied de la montagne Zerhoun. Dans le reste de la ville, aussi, on pourra trouver des cafés littéraires, des soirées soufies, des animations pour les enfants et des concerts gratuits.

Voir le reportage sur Mondomix :
http://www.mondomix.com/rep.php?url=http://www.mondomix.com/event/fes2007

Le site officiel du festival : http://www.fesfestival.com/

30 décembre 2007

Un CD à écouter Qawwali Flamenco

hmac114de7Le projet Qawwali-Flamenco est né de la rencontre de trois vocalistes d'exception : Faiz Ali Faiz accompagné de son ensemble Qawwali, les chanteurs Flamenco Miguel Poveda et Duquende accompagnés du guitariste Chicuelo.

L'association de Faiz Ali Faiz avec Miguel Poveda, qu'accompagne le chanteur Duquende et le remarquable guitariste Chicuelo, traduit une sorte de lien mystique entre deux traditions aux vieilles racines communes. Elle est né d'une proposition : mettre en relation deux grandes expressions vocales évoquant la relation de l'humain avec le divin ou de l'humain avec l'humain, aussi bien dans sa douleur d'être que dans ses joies, à travers une parole intense soutenue par des rythmes de danse et des frappements de mains. Ils remontent aux sources du chant andalou, cette plainte définitivement marquée par le questionnement sur l'exil et l'existence par ses complaintes sauvages et affectées, aux confins de la transe. Avec ses envolées vertigineuses, Faiz chante aussi la passion terrestre comme les ghazals persans, ces poèmes d'amour qui remontent au XIVe siècle, capable de réveiller chez l'auditeur, par connotations, une émotion mystique pouvant aller jusqu'à l'extase. Entre ces deux styles musicaux, entre ces deux cultures, il existe bien des convergences, des empathies, des émotions communes, un chant incandescent, comme venu des entrailles de la terre.

Pour écouter quelques extraits : http://www.accords-croises.com/fr/creation-bio.php?creation_id=2

Chroniques du spectacle : http://www.mondomix.com/qawwaliflamenco/index.htm

29 décembre 2007

Ma découverte du chant qawwali

J'ai découvert le chant Qawwali lors de récents concerts au Satellit café où se produisait un groupe en provenance d'inde, Mastana. Je suis également allée écouter Fareed Ayaz et son groupe au Théâtre de la musique.

J'ai été immédiatement séduite par ce genre musical. Les chants sont prenants, les chansons qui durent longtemps (15 minutes et plus) en comparaison des morceaux occidentaux vous laissent le temps de vous imprégner de l'univers.

Généralement les ensembles traditionnels de qawwali sont composés de neuf hommes : deux chanteurs principaux qui jouent de l'harmonium, cinq chanteurs de refrains qui battent la mesure avec leurs mains, un joueur de tablâs et un joueur de tambour dholak.

Le Qawwalî est un genre musical populaire de musique indienne tant en Inde qu'au Pakistan qui exprime une dévotion islamique soufi. Les chants de qawwalî se classent en deux groupes : les hamd ou manqabat qui sont des chants dévotionnels dédiés à Allah et les ghazal qui sont des chants profanes qui célèbrent le vin ou l'amour.

Je vous recommande vivement d'écouter les ensembles suivants :

Nusrat

voici quelques extraits de chants qawwali :

Farid Ayaz et Abu Muhammad

Farid Ayaz and Abu Muhammad sont les fils spirituels de Munshi Raziuddin. En 2006 ils ont remporté le prix de la meilleure performance au Pakistan pour leur chant sufi kalam.

Qaseeda Burdah Sharif by Farid Ayaz

Pour la petite histoire

Le Qawwali est un concept musical musulman soufi basé sur plusieurs genres poétiques et construit sur la structure classique du râg et du tâl. Le terme qui est dérivé de l'arabe qaul ("dire, credo, parole") désigne un genre musical propre à l'Inde et au Pakistan. Il s’agit d’un chant religieux destiné à véhiculer le message de la poésie soufie.

Le Qawwali est interprété par un ensemble de musiciens de sexe masculin (les Qawwal). Mélange à plusieurs titres, le Qawwali est à la croisée des chemins de l'Islam, du Soufisme et de l'Hindouisme, empruntant son répertoire au qaul arabe, à la poésie persane, au ghazal indo-persan et au bhajan hindou. Le Qawwali est une musique qui utilise la délicatesse des textes poétiques classiques pour provoquer l'extase de l'auditoire. Le très vaste répertoire exprime poèmes d'amour (ghazal), louanges à Dieu (hamd), au prophète (naat) et aux saints (manqabat) mais aussi de très surprenants textes ésotériques soufis. Les Qawwal utilisent aussi bien l’arabe, le persan, l’hindi, l’urdu, que le purbi ou encore le pendjabi.

Le chant des Qawwal est un amalgame de plusieurs types de musique, tous répendus au Pakistan:
-La musique classique, fondée sur des raga (modes) de l’ Inde, enrichis par des khayal (litteralement: imagination, fantaisie) inventés par Amir Khusrau.
  -La musique semi-classique, representée par les thumri et dadra, chants d’amour sur des rythmes à 16, 14 et 6 temps pour dadra.
  -La musique légère, qui permet une grande liberté de mélodie et de rythme. Elle est surtout utilisée pour chanter des poèmes d’amour.

Jusqu’à une époque récente, les Qawwal s’accompagnaient au sarangi (instrument à cordes à archet), au mandala (sorte de cithare), au kin (sorte de harpe) et au tampura ( instrument à cordes donnant la tonique). Mais à l’heure actuelle, du fait de la difficulté d’accorder les instruments, souvent joués en plein air, ils s’accompagnent à l’harmonium (portatif) introduit dans le sud de l’Inde par les chrétiens au XVII° siècle et au dholak (petit tambour à deux faces) ou plus généralement au tabla, le tout rythmé par les claquements de mains réguliers et rapides des Qawwal comme des battements de coeur (zarb).

Le Qawwali commence habituellement par un prélude instrumental à l'harmonium (naghma), suivi d'un sonnet (ruba'i) interprété par le soliste (mohri) dans le style du récitatif, sans percussion, enchaînant directement dans le "chant" proprement dit: un poème mystique de structure strophique qui sera repris par tout le groupe des Qawwal et donnera son nom à l'ensemble de la composition.

L’origine des chants Qawwali dans le sous-contient indien est profondément liée à l’implantation et à la propagation des confréries soufies qui s’y répandirent à partir du XIIIième siècle. La tradition Qawwal, à l’origine confinée dans les mausolées et les confreries, s’est depuis largement répendue et les Qawwal chantent maintenant à toute occasion de la vie (mariage, fête religieuse, commémoration ...). Au Pakistan, la musique Qawwali est l’une des plus populaires du pays. Elle couvre un large éventail de styles allant du classique au folk, du plus pur au plus commercial. Cette immense popularité provient en majeure partie du fait que le Qawwali s’est enrichi d’une imagerie poétique reniée partout ailleurs en Islam. Il est de tradition d’interpréter musiques et chants Qawwali soit en lieu de pèlerinage dédié à un saint, soit dans un lieu de rassemblement de l’ordre des soufistes. C’est ainsi qu’on pouvait voir chaque année Nusrat Fateh Ali Khan sur le lieu de pèlerinage dédié au saint Ganj-E-Shakar, auquel le troisième morceau de l’album The Last Prophet est dédié.

8 décembre 2007

Vous me reconnaissez ?

Entre Aldo Macione et Mickael Jackson .. et oui c'est SRK !
c'est là qu'on voit qu'avec les années un homme peut vraiment se bonifier !!!!!

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